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Imaginer demain

projet conserfilo - landry rossdeutsch

Conserfilo

Laurent Rossdeutsch, Ingénieur Responsable d’Unité du CTIFL
projet best4soil - charlotte berthelot

Best4Soil

Charlotte Berthelot, Ingénieure Responsable d’Unité du CTIFL
projet qua'dens - sébastien lurol

QUA'DENS

Sébastien Lurol, Ingénieur du CTIFL
projet d'expérimentation du biogénérateur - serge lequillec

Expérimentation du biogénérateur

Serge Le Quillec, Ingénieur du CTIFL
projet euclid -benjamin gard

Euclid

Benjamin Gard, Ingénieur d’expérimentation du CTIFL
projet conserfilo - landry rossdeutsch

Projet Conserfilo

Landry Rossdeutsch, Ingénieur Responsable d’Unité du CTIFL
Le projet Conserfilo étudie des technologies innovantes comme l’éclairage LED utilisé pour accroître la compétitivité et l’efficience des cultures de concombre palissées sur fil haut. Pour les professionnels, Conserfilo fournit une production régulière et qualitative tout en réduisant l’usage de produits phytosanitaires. Ce projet est mené par l’Arelpal en partenariat avec le CTIFL, le Comité Départemental Développement Maraîcher ainsi que trois sites pilotes professionnels.

Que retenez-vous de la collaboration avec une station expérimentale partenaire du CTIFL ?

« Les partenariats développés ont été essentiels pour fédérer les producteurs et orienter les recherches sur les différentes années. Au sein de ce projet, la collaboration avec l’Arelpal et le Comité Départemental du Développement Maraîcher a également permis d’étendre l’envergure des recherches menées, et notamment de bénéficier de leur expertise dans l’évaluation variétale et le recensement des pratiques actuelles. Ces informations permettent de définir les enjeux de la filière au plus juste ! »

Pour le professionnel, quelle est la valeur ajoutée supplémentaire issue d’une expérimentation menée en partenariat avec une station partenaire ?

« La synergie créée par nos partenaires a permis d’améliorer la transmission des résultats aux producteurs afin de rendre nos recherches accessibles et pertinentes. Les échanges nombreux et l’intégration de sites pilotes donnent l’opportunité de mener des expérimentations en parallèle et d’aboutir à la mise en place des pratiques innovantes en cours de projet. »

projet best4soil - charlotte berthelot

Projet Best4Soil

Charlotte Berthelot, Ingénieure Responsable d’Unité du CTIFL
Le projet Best4Soil a pour objectif de partager les connaissances acquises sur la santé des sols mais aussi sur les pratiques applicables à la gestion des maladies du sol au niveau européen. Ce partage s’opère à travers l’organisation de rencontres, à l’aide de bases de données, de fiches techniques, de tutoriels vidéo et d’un blog. Les 1er et 2 décembre 2020 se déroulèrent, au format webinaire, deux journées de rencontres autour des thématiques composts, bio-fumigation, gestion des rotations et intercultures. Ce projet associe des instituts de recherche et d’expérimentation (dont le CTIFL), des associations et des producteurs de 20 pays européens. Le réseau Best4Soil aide les producteurs à maintenir leur sol sain, à augmenter leur rendement et à améliorer la teneur en matière organique de leur sol.

Que retenez-vous de la collaboration avec ce réseau européen ?

« Des rencontres et des échanges très enrichissantes avec des professionnels travaillant sur les mêmes problématiques que le CTIFL. Des connaissances sur les systèmes de culture et la réglementation des F&L dans les autres pays européens. La possibilité de créer un réseau aussi large, transdisciplinaire à l’échelle européenne. »

Quelle valeur ajoutée les professionnels pourront-ils retirer de notre participation au projet Best4Soil ?

« L’accès à des outils gratuits, très pédagogiques et clé en main pour la gestion de leurs sols. La connaissance ou la découverte d’outils et de méthodes développées à l’étranger mais pas encore en France ainsi qu’un canal pour échanger sur leurs problématiques. »

projet qua'dens - sébastien lurol

Projet QUA'DENS

Sébastien Lurol, Ingénieur du CTIFL
Le projet QUA’DENS vise à développer une nouvelle technologie non destructive de tri des fruits en fonction de leur niveau de maturité. Cette technologie, positionnée sur une chaîne de calibrage, permettra de réduire la variabilité de maturité des lots de fruits et d’en optimiser leur gestion commerciale. À terme, l’objectif est également de mieux valoriser la qualité des produits proposés sur le marché et de réduire l’incertitude qualitative pour le consommateur. QUA’DENS est un projet multi partenarial, porté par STC by Caustier, et regroupant le Cirad, le CTIFL et l’Université d’Avignon.

Que retenez-vous de la collaboration avec cette diversité de partenaires (équipementier, centre technique, centre de recherche, université) ?

« Ce partenariat est issu en grande partie de celui de l’Unité Mixte technologique IQUAR (Innover pour améliorer la qualité après récolte des fruits et légumes frais). Il permet de mixer des compétences en termes de développement d’équipements, de validation en conditions réelles, et aussi d’aborder des questions de recherche plus fondamentales pour comprendre les mécanismes physiologiques impliqués dans la maturation des fruits. Le projet a été construit sur la base d’une idée originale du Cirad et contient toutes les étapes de création d’une innovation (définition du cahier des charges, construction de prototypes, validation par rapport à une méthode de référence, intégration dans le schéma de valorisation et de propriété intellectuelle). Cette collaboration a permis également la rédaction de publications scientifiques communes pour augmenter la visibilité du CTIFL sur des travaux de recherche. Il bénéficiera également de retombées économiques en cas de succès du projet et développement de la solution. »

Quel bénéfice supplémentaire apporterons-nous aux professionnels en prenant part à cette collaboration ?

« Le projet a été pensé dès sa construction pour intégrer en amont des utilisateurs professionnels dans la définition des besoins. À travers son réseau de professionnels et sa connaissance des filières, le CTIFL apporte un regard pratique dans la définition du cahier des charges et l’implantation future des équipements. La participation au projet permet également au CTIFL d’acquérir les connaissances sur cette technologie de tri, de contribuer au développement de l’innovation et de renforcer ses connaissances dans des domaines de recherche plus fondamentaux. En retour, le développement de la solution QUA’DENS® apportera aux opérateurs de la filière une nouvelle offre de gestion post-récolte et commerciale des fruits sur la base d’un tri en lots plus homogènes en maturité. Elle se composera d’un nouvel équipement et d’une offre de formation afin d’accompagner le développement de la technologie dans la filière. »

projet d'expérimentation du biogénérateur - serge lequillec

Projet Expérimentation du biogénérateur

Serge Le Quillec, Ingénieur du CTIFL
Le projet d’expérimentation du biogénérateur, mis en place dans la culture de tomate hors sol, vise à augmenter la résilience du système de culture vis-à-vis des bioagresseurs tout en contribuant à une meilleure fertilisation. Basé sur la méthode de l’aquaponie, un biofiltre nitrifiant permet d’activer, dans l’eau irriguée, les bactéries bénéfiques à la croissance des plantes. Ce biogénérateur est développé en partenariat avec l’entreprise Divatec et Acuité-Participations. Les recherches microbiologiques se poursuivent pour peaufiner ce procédé qui annonce une nouvelle ère des pratiques de fertilisation des cultures hors sol.

Que retenez-vous de la collaboration avec cette entreprise qui conçoit des solutions pour les cultures et ce consultant en aquaculture, spécialiste en filtration nitrifiante ?

« Les compétences en systèmes de traitement d'eau des cultures hors sol de Divatec et l'expertise en filtration nitrifiante des eaux aquacoles d’Acuité-participations ont permis d'établir un cahier des charges, de développer et d'optimiser un filtre opérationnel dans sa fonction nitrifiante. »

En quoi ce type de partenariat nous permet-il d’apporter des solutions plus impactantes dans l’activité des professionnels ?

« La transposition aux cultures hors sol de procédés utilisés dans d’autres filières, en l’occurrence le filière aquaponie, est un des moyens pour concevoir rapidement des solutions impactantes dans l’activité des professionnels. En rupture avec les pratiques actuelles, il s’agit d’asseoir les fondements d’une gestion intégrée de la nutrition combinant biostimulation, biocontrôle et bionutrition. Même si le challenge reste difficile, ces travaux préfigurent les pratiques de demain en termes de nutrition des plantes. »

projet euclid -benjamin gard

Projet Euclid

Benjamin Gard, Ingénieur d’expérimentation du CTIFL
Le projet Euclid contribue au développement et à l’adoption de la protection intégrée en culture de tomate et de salade sous abris. Son objectif est d’améliorer les leviers de contrôle existants, d’en développer de nouveaux et de transférer les connaissances vers les utilisateurs finaux en Europe et en Chine. Ce projet est porté par INRAe en association avec des partenaires italiens, espagnols, anglais, chinois et français (dont le CTIFL). Les résultats ont démontré qu’en culture de tomate, l’intégration de plus de produits de biocontrôle comme ceux à base de COS OGA est à encourager auprès des producteurs dans leur stratégie de gestion de l’oïdium.

Que retenez-vous de la collaboration avec ce réseau international ?

« La richesse des échanges permet de nourrir nos propres réflexions et de s’inspirer des travaux fait en dehors de nos frontières, ce qui contribue aux développements de nouvelles innovations pour les producteurs français. C’est aussi la possibilité de travailler sur des problématiques communes et d’avancer plus rapidement vers des solutions en mettant en communs les connaissances et les stratégies d’actions. »

En quoi notre participation à ce projet international va ouvrir de nouvelles perspectives aux professionnels ?

« Les travaux conduits par le CTIFL dans le cadre de ce projet, en collaboration avec d’autres partenaires européens, ont permis de faire émerger de nouvelles méthodes de protection notamment en cultures de tomate. À l’heure actuelle, ces solutions ne sont pas encore homologuées en France mais cela pourrait changer. Il s’agit là de nouvelles solutions, déjà expérimentées, qui pourraient voir le jour, une fois qu’elles auront franchi le cap de l’homologation. »